Le remède oublié qui nous embellit et préserve notre santé
Le super-aliment de la longévité
Avec les fêtes vous avez probablement profité de repas copieux en famille.
Mais avez-vous pensé à conserver les os du gibier, de la dinde ou du chapon si soigneusement préparé par vos soins ?
Dans votre souvenir, votre mère, votre grand-mère, votre arrière-grand-mère récupérait ces os pour préparer un remède ancestral aux effets reconnus sur :
- La beauté de la peau en améliorant son élasticité.
- La vitalité des cheveux, des ongles et des dents grâce au collagène facilement assimilable qu’il contient.
- La perte de poids grâce à sa teneur élevée en gélatine [1].
- La diminution de l’apparence de la cellulite [2].
- La santé des os, des articulations, du cartilage et de tous les tissus conjonctifs qui protègent les organes [3].
- L’amélioration de la qualité du sommeil [4].
Ce remède qui nous embellit et protège notre beauté est pourtant d’une grande simplicité. C’est bien sûr, le bouillon d’os.
Pourquoi le bouillon d’os est si exceptionnel ?
Le bouillon d’os est d’une richesse exceptionnelle en minéraux (calcium, magnésium, silicium, souffre et phosphore), en acides aminés (glycine, arginine, glutamine) et en collagène, une protéine fibreuse très élaborée.
Le collagène est la protéine la plus commune de notre corps. Il nourrit la peau, en lui permettant de garder son élasticité, les cheveux, les ongles ainsi que les os et les articulations. Il permet de conserver une bonne digestion en protégeant la muqueuse intestinale.
Seulement, avec l’âge, nos réserves en collagène diminuent. Nos cellules et nos tissus sont moins bien alimentés en cette protéine vitale.
Aussi, le collagène est présent en quantité dans le bouillon d’os. Sous cette forme il est parfaitement assimilable par l’organisme.
Autre nutriment très intéressant, la glycine qui est un acide aminé qui permet la synthèse du collagène. Cet acide aminé est nécessaire à un bon métabolisme et les récentes recherches montrent que sa consommation permet de lutter rapidement contre l’arthrose et les douleurs articulaires liées à l’âge [5].
Cet acide aminé est naturellement présent dans le bouillon d’os. En cas de problèmes articulaires ou de déficit alimentaire, vous pouvez aussi opter pour une complémentation spécifique.
La recette du bouillon d’os de ma grand-mère
J’ai appris, grâce à ma grand-mère, que le secret d’un bon bouillon d’os réside dans la cuisson. Elle doit être très lente, à basse température et pendant une longue période qui peut s’étaler de quelques heures à plusieurs jours, en fonction des types d’os. C’est ce processus de cuisson qui permet la libération de tous les nutriments.
Tous les types d’os se prêtent à la réalisation d’un bouillon. Aussi, vous pouvez utiliser les restes d’une volaille (le cou et les pattes sont très riches), l’os à moelle de bœuf ou de veau, etc.
Mode de préparation
On rince d’abord les os à l’eau froide puis on les plonge dans une mijoteuse, une grande casserole ou un faitout avec 2,5 litres d’eau.
On ajoute 2 cuillères à soupe de vinaigre. C’est lui qui va permettre aux nutriments contenus dans l’os de se libérer.
Puis, on complète avec quelques légumes de saison, de préférence biologiques, et quelques épices au choix (sel, poivre, clou de girofle, cannelle, etc.).
On met à mijoter à feu doux avec le couvercle, sans jamais porter à ébullition. Une cuisson vive détruirait les précieux nutriments. Elle peut durer entre 3 heures et plusieurs jours en fonction des types d’os. Pour l’os à moelle, je laisse mijoter sur mon poêle à bois pendant 8 heures mais certains laissent mijoter beaucoup plus. L’idéal est de le préparer le week-end car il faut surveiller régulièrement le niveau d’eau.
Après la cuisson, on peut filtrer les graisses et les solides. Personnellement, je filtre les os mais je garde la graisse.
Pour la conservation, le bouillon se garde quelques jours au frigo. Autre option, la congélation dans des bacs à glaçons. Ainsi, vous en aurez toujours à disposition pour réaliser des soupes, des plats mijotés ou pour le consommer seul, en breuvage chaud.
Peut-on le remplacer par le bouillon cube ?
La préparation du bouillon d’os est d’une grande simplicité, il serait dommage de céder à la facilité des bouillons cubes déshydratés.
D’autant plus qu’ils n’apportent aucun des nutriments présents naturellement dans un vrai bouillon traditionnel. Pour beaucoup d’entre eux, il s’agit seulement d’un cocktail aromatique, de sucre, de sel, d’exhausteurs de goût (glutamate, guanylate, inosinate ou extrait de levure), d’arômes, de colorants (sulfite d’ammonium) et d’huile. Certains ingrédients peuvent être nuisibles à la santé, comme le sulfite d’ammonium qui est un cancérigène potentiel [6] et le glutamate qui est responsable de la prise de poids et de troubles hormonaux [7].
Composition d’un bouillon cube déshydraté
Pour préserver notre santé et notre beauté, il n’y a rien de mieux que le vrai bouillon d’os traditionnel. Au XIXe siècle, Alexandre Dumas écrit dans son Grand Dictionnaire de cuisine : « La cuisine française doit sa supériorité à l’excellence du bouillon ; cette excellence résulte d’une espèce d’intuition donnée je ne dirai pas à nos cuisinières, mais à nos femmes du peuple. »
Une intuition qui remonterait à 400 000 ans. C’est à cette période que les hommes ont réalisé leurs premiers bouillons à partir des os d’animaux chassés.
Bonjour
peut-on utiliser la carcasse d »une volaille cuite?
Belle année 2018
Merci pour le renseignement
Absolument. Manger la viande et puis mettre la carcasse dans le pot.
vous avez raison de déconseiller les cubes de bouillon tout prêts ; ils n’ont de bouillon que le nom ; et non seulement ils sont trop salés et contiennent des additifs douteux, mais de par mon métier, j’ai vu de mes propres yeux et j’ai surtout senti l’odeur qui s’en dégageait les ingrédients destinés à la fabrication de certaines marques que je ne nommerai pas : des camions entiers d’immondes déchets (je n’appelle pas ça autrement), de viandes qui venaient de divers pays étrangers quasiment en état de putréfaction ; le goût en est masqué par les glutamates ou autres… Lire la suite »
Je pense que l’intuition d’il y a 400 000 ne peut plus être d’actualité aujourd’hui étant donné l’élevage intensif des animaux, l’administration de nouvelles molécules via les médicaments, l’alimentation à base d’hormones, d’ogm, traitée aux pesticides aux engrais nocifs et bien d’autres encore. Il y a 400 000 ans, la nature était naturelle ! Aujourd’hui il y a une prise de conscience qui altère la confiance. Même le BIO devient soit-disant !
bonjour, 8 h de cuisson, est beaucoup d’électricité ou de gaz! peut-on faire ce bouillon au micro- ondes? Merci
Personnellement j’ai acheté une mijoteuse électrique de 6 litres. Un modèle avec les bons vieux boutons qu’on tourne. Moins cher que le même modèle électronique, programmable certes mais presque au double du prix. Je fais ainsi 4l de bouillon plus ou moins, sans devoir m’en occuper car la mijoteuse fonctionne à 65° et 85° donc cuisson douce. J’y mets des os de poule et de dinde, des os à moelle ( dont je mange l’intérieur) la peau également car elle est riche en collagène et aussi des os de queue de boeuf. & cà soupe de vinaigre par litre d’eau et… Lire la suite »
cet article sur les bienfaits du bouillon d’os ne me concerne pas. Je suis végétarienne (ce qui ne m’empêche pas d’être en forme), et respecte les animaux.
j’ai repris l’habitude du bouillon de poulet.. c’est une des premières informations pertinentes que vous m’avez fait passer à vos débuts.. avec le bouillon on fait des purées de l’espaces et des riz complets venus d’ailleurs… j’avais oublié le bons sens et surtout ma culture paysanne.. merci de l’avoir ravivée !
Bonjour
assez paresseuse en cuisine mais aussi et surtout pas très portée sur une alimentation à base de viande, n’y a-t-il pas une solution alternative à cette recette, genre complément alimentaire?
Merci
Des recettes pareilles sont incompréhensibles en 2018! L’animal est reconnu sensible autant que l’humain il faut donc le respecter . Quant au domaine santé « bonjour les dégâts » : piqûres d’hormones, d’antibiotiques…nourriture poubelle ….Je suis vegan depuis de nombreuses d’années et je ne pourrais plus acheter des produits pareils.
J’ai toujours pensé qu’il faut bouillir le bouillon pour libérer tout le collagène. Le bouillon doit être un gelé quand il est refroidi ce qui n’est pas le cas si la cuisson est lente.
Chaque fois que nous mangeons un poulet je fais un bouillon dans mon slow-cooker pendant la nuit.